Le vieil ennemi

Encore toi, mon vieil ennemi.

L’armée intérieure s’engouffre dans les veines sanguines.

Au pied de ma fin du monde qui m’aspire

Le général de l’armée blanche s’avance.

Les couloirs blancs inhospitaliers me rapportent à l’intérieur de moi.

Encore toi, qui s’infiltres dans mes espérances

Et me coupe le souffle dans mes élans grandioses.

Je reste là, dans la douleur, à faire pleurer les plafonds.

Nuit de cœur, nuit de sacré

Emporte mes larmes dans les musiques classiques des corridors chrétiens.

Encore toi, pour me rappeler l’espace-temps

Des écoulements de mes joies, de mes amours et de mes folies.

Goutte à goutte, les poisons s’infiltrent dans mes rêves

Me font mal de tête.

Désolation d’espérance et urgence du temps

S’entrechoquent dans mes tourments qui me portent ailleurs.

Et j’avance toujours plus vite.

Et j’avance, pulsion de vie.

Et j’avance droit devant.

Tu n’auras pas ma peau, je serai libre bien avant.

Encore toi, mon vieil ennemi.

Un jour, je t’emporterai loin de moi

Au bout du temps, au bout du monde.

Et tu ne seras plus qu’un sinistre souvenir.

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