Sur le bord du gouffre

Sur le bord du gouffre où son souffle

M’engouffre je souffre

Toiles d’araignées qui me font saigner

Village déserté, hôtel abandonné

Je rêve de grands paysages éblouissants

Je deviens un accélérant électrisant

Lancer toute voile dehors, sur la Côte-d’Or

Dans mes éclats scintillants de conquistadors

Je cherche les cœurs de theclas nématiques

Qui hantent moqueurs, mon sombre manoir élastique

Pour me réjouir des encombres des esprits diaboliques

Pour fuir les Algonquins, qui m’ensorcellent coquins

Je m’établis alors taquin, dans un lit à baldaquin

Ayant bu trop de breuvage du malin

Ma parole se perd en vrillage manichéen

Que maintenant m’habite cette lointaine symphonie

Faite de reconduite de mes rêveries d’étourdi

Parcourez-vous le village pour vaincre le décalage?

Suivrez-vous mon sillage ou plutôt son mirage?

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